same old song

Viens, on part.

Prendre le pas de la tangente,
Ne répondre que de ses rêves.
Faire vibrer nos désirs
Dans l’aventure, en pleine nature.

Au plus près des monts,
Au plus près de toi.
Tu verras… tu t’y retrouveras.
La route n’attend plus.
Les yeux tournés vers les montagnes,
Chacun y trouve son charme.

Été comme hiver,
Ce sont les mêmes vers.
Mais à t’entendre parler,
Tout me paraît plus beau.
Alors… qu’attends-tu ?

Épris d’un sentiment de liberté,
Le souffle s’élève, léger, exalté.
Les horizons s’élargissent à l’infini.
Parti prendre le pas de la tangente,
Chaque pas éclaire une route vibrante.
Les doutes s’effacent, portés par l’élan.

C’est un monde curieux. Ou l’on part pour se retrouver. Ou l’on se retrouve dans l’autre. Égaré de nos sentiers, nous sommes pourtant chanceux, à qui la vit sourit. Dicté par les rimes des fleurs et les alexandrins du soleil. Je parfume tes maux comme je me languis de ta peau. Aux lueurs du matin. À l’automne encore chaud

Caché entre les feuilles , tu devras aussi bien te prélasser qu’admirer

Vers les hauteurs de mes rêves, vers les vallées de mes sentiments. Me laisser porter, pas l'envie d'être. Ce sentiment d'errer en pleine nature, de se laisser divaguer au travers du vent, en pleine tangente sauvage. À l'ombre des forêts, au soleil des sommets. Marcher pied nu, sentir les cailloux me piquer. Respirer par la peau, me réchauffer dans les rayons. Je me souviens de ça.

“Retrouver les alexandrins du soleil, le son des vagues dans les branches. Sentir le chaud craqueler l'écorce, la sueur d'une altitude.”

Gouter la nature, en passant les mains dans les hautes herbes. Se sentir saisie, étranger d'un habitat, observer le jour, reniflé la nuit. Appartenir n'a plus d'intérêt, il en va de la survie. Survivre pour mieux vivre. Partir pour se découvrir.